Formation sur la Responsabilité Sociétale des Organisations

Fondamentaux de la RSE

Présentation générale

Cette formation RSE fournit à des cadres dirigeants les connaissances et les outils nécessaires pour conjuguer Stratégie et Responsabilité Sociétale.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est maintenant le cadre dans lequel les entreprises construisent leur compétitivité en contribuant volontairement au Développement Durable. La RSE est un puissant facteur de réinvention des entreprises.

Depuis 2010, elle fait l’objet d’une norme internationale, l’ISO 26000, résultat de 5 années de travaux réunissant les experts d’une centaine de pays. Cette norme fournit le canevas des politiques de RSE dans les entreprises et nous sert également de fil directeur dans cette formation : Amplifier les relations avec ses parties prenantes, bâtir un plan stratégique sur la base d’une analyse de la matérialité des questions, faire valoir ses engagements et ses accomplissements, anticiper les changements importants.

Tous ces thèmes sont abordés dans la formation composée de deux modules « Intégrer la RSE dans la stratégie » et « Valoriser son capital RSE ». Ils sont accompagnés de nombreux cas pratiques, illustrations et mise en application.

Populations concernées

• Dirigeants, DRH, Responsables et animateurs QRSE
• Tout responsable investi dans une démarche de RSE
• Consultants

Résultats de la formation

• Les participants maîtrisent les lignes de force de la RSE
• Les participants repartent avec une trame étayée de plan d’actions construite sur un auto-diagnostic, une cartographie qualifiée de leurs parties prenantes et une vision clarifiée de leurs priorités (matérialité des enjeux) validant la pertinence des choix. A l’issue du module B, les participants disposent d’une analyse des forces et faiblesses du reporting RSE de leur organisation
• Et pour aller plus loin : Les supports de formation, comprenant des modèles d’outils, sont fournis

Vous pouvez télécharger la présentation de ces formations ici

Présentation détaillée de la formation – « Construire sa démarche RSE »

Jour 1 – RSE : Bien comprendre l’importance primordiale de la RSE pour la compétitivité de chaque entreprise à court, moyen et long terme
(Durée : 7 heures)

Dans ce temps, nous explorons pourquoi la RSE est un véritable tournant dans la gestion des entreprises de toute taille et de tout secteur : la maximisation du profit doit être clairement articulée avec la maximisation des bénéfices pour la Société et la Nature.

Nous cherchons à comprendre en profondeur les raisons qui propulsent la RSE sur le haut des agendas dans toutes les régions du monde, afin d’éviter la poursuite de la destruction massive des écosystèmes et l’irruption des troubles sociaux au sein de l’entreprise. Les exemples de grandes entreprises (Foxconn / Apple, Cargill) ainsi que de PME françaises sont utilisés.

Nous expliquons pourquoi la prospérité est d’autant mieux acquise qu’elle sert ostensiblement la société. Les actions sur les horizons de court, moyen et long termes doivent s’emboîter.

Nous présentons les régulations et autres politiques fiscales de l’Etat en matière de RSE (loi Grenelle II) et les lois ‘douces’ comme les normes : ISO 26000, OHSAS, SA8000, AA1000, GRI 4, Global Compact.

Nous montrons que les régulations et la fiscalité de l’Etat ont vocation à fixer des exigences minimales, mais que ce sont les lois ‘douces’ qui fournissent en réalité aux entreprises les moyens de prendre des longueurs d’avance.

Mise en pratique : Auto-diagnostic des participants sur leur propre organisation

Jour 2 AM – Présentation des principes de responsabilité et dialogue avec les parties prenantes (Durée : 4 heures)

Dans ce temps, nous présentons et expliquons les 7 principes de la RSE définis par la norme ISO 26000 : transparence, redevabilité, comportement éthique, intégrité, respect de la Loi, reconnaissance des intérêts des parties prenantes, respect des droits de l’Homme. Nous montrons la portée de ces normes dans la gouvernance et la gestion d’une entreprise.

Nous illustrons l’importance de la concertation avec les industries, dont l’acceptabilité est aujourd’hui controversée (nucléaire, infrastructures énergétiques…) pour en tirer des leçons valables pour tous.

Jour 2 PM – Le rôle central du dialogue avec les parties prenantes (Durée : 3 heures)

Nous examinons les recommandations et les pratiques de dialogue avec les parties prenantes, l’une des deux pratiques centrales de la responsabilité sociale. Nous voyons comment définir les parties prenantes, la sphère d’influence et comment construire un dialogue constructif qui serve les intérêts de toutes les parties, les attentes de la société et la santé de la nature. Les pratiques exemplaires de Lafarge avec le WWF sont présentées comme moyen de dialoguer, plutôt que de « faire appel à la police ».

Mise en pratique : Les participants réalisent la cartographie des parties prenantes de leurs entreprises : identification et qualification des parties prenantes et des pratiques de dialogue et mise en exergue des sujets sensibles

Jour 3 – Les 7 questions de Responsabilité et leur intégration dans l’organisation (Durée : 7 h.)

La norme ISO identifie 7 domaines de responsabilité : Bien au-delà de la Responsabilité environnementale, les domaines comprennent la Gouvernance, le respect des droits de l’Homme, les relations sociales et conditions de travail, les bonnes pratiques des affaires (lutte contre la corruption, loyauté de la concurrence…), les questions relatives aux consommateurs, le développement des communautés.

Dans ce temps, nous apportons un résumé de ces domaines et nous approfondissons les questions de l’environnement et des droits de l’Homme. Les liens entre ces domaines sont mis en lumière.

Nous détaillons les implications pour intégrer la RSE dans la gouvernance et dans chacun des processus de l’organisation. Nous mettons en lumière les liens avec la gestion de la qualité totale et le Lean Six Sigma.

Mise en pratique : Les participants élaborent la matrice de matérialité pour leur entreprise, pour ensuite produire une première mouture de plan stratégique et de plan d’actions

Jour 4- Reporting sur la RSE et reconnaissance par des tiers (Durée : 7 h.)

Le reporting est un passage nécessaire pour piloter la responsabilité sociétale. C’est aussi une exigence à l’égard des parties prenantes et leur droit de savoir comment leurs attentes et leurs intérêts sont pris en compte et traduits en décisions et en actions. En France, c’est désormais une prescription légale, que nous présentons. Plus que tout, le reporting permet de valoriser le capital immatériel de la RSE.

Le rapport de RSE doit traiter une grande variété de sujets et nous voyons les référentiels, tels que la Global Reporting Initiative (GRI) ou l’Integrated Reporting (IR), qui aident les entreprises à structurer leurs indicateurs et à se fixer des objectifs.

Présentation du processus d’élaboration du rapport de RSE

1. Démarche : comment construire son rapport ?
2. Place des accorder aux parties prenantes
3. Enjeux et périmètre : quel est le cadre ou périmètre du reporting ?
4. Contenu et indicateurs : que faut-il dévoiler comme informations ?
5. Collecte des données : le choix du système à mettre en place
6. Règles de contrôle des engagements RSE
7. Concevoir le rapport : comment en faire un outil de communication efficace ?

Etudes de cas : Exemples de rapports de développement durable de grandes entreprises

D’autres méthodes complémentaires, voire plus ambitieuses, existent pour faire état de la réalité des engagements en matière de RSE, tels que les notations extra-financières (très regardées par les indices et les fonds éthiques) ; ce sont aussi les référentiels certifiés, les évaluations par des tiers (Veritas, Afnor, SGS, DNV). Nous voyons comment elles procèdent et discutons de leur fiabilité.

La méthode Afaq 26000 de l’Afnor est présentée plus en détails.

Jour 5 AM – L’extension de la comptabilité au domaine environnemental et social : En route vers la comptabilité universelle (Durée : 4 h.)

La comptabilité financière, langage commun pour exprimer la valeur d’une entreprise, permet de comparer et met en évidence la rentabilité économique. En effet, face aux limites de la comptabilité générale à répondre aux défis de la durabilité, la comptabilité universelle vise à montrer si une société se comporte comme un parasite ou un contributeur à la viabilité des écosystèmes et au bien-être des êtres humains. Nous voyons les étapes intermédiaires qui mènent à la comptabilité universelle.

Les pratiques innovantes de Puma (groupe Kering) ou McDonald’s illustrent les avances réelles dans le pilotage des impacts environnementaux à l’appui de la recherche scientifique et académique.

Points forts de la formation

• Des experts du développement durable partagent leur connaissance des expériences menées en la matière dans les entreprises
• Des exercices qui permettent au stagiaire de préparer tout au long du stage le plan d’action de la démarche développement durable de son entreprise
• Remise du dossier sur support numérique

Modalités

Cette formation comporte plusieurs journées, qui peuvent être suivies indépendamment.

.